L’Invitation au Voyage
Adaptation du poème du même nom de Charles Baudelaire
Mon amie, ma sœur,
Songe à la douceur
D’aller à Bordeaux vivre enfin !
Aimer à loisir,
Aimer et mourir
Au pays des vignes sans fin !
Les soleils mouillés
De ces ciels brouillés
Caressent l’onde du vignoble
Et gorgent sans bruit
De sucre les fruits,
Amoureux des cépages nobles.
Là, tout invite à déguster,
Nature, lumière, suavité.
Les tonneaux luisants,
Polis par les ans,
S’alignant tout près des cuves ;
Les tendres odeurs,
Bois, épices et fleurs,
Gourmand bouquet, folles effluves ;
Chais bas de plafonds,
Ou cuviers profonds,
Lieux à la beauté fatale,
Tout y parlerait
À l’âme en secret
Sa douce langue natale.
Là, tout invite à déguster,
Senteurs, mystère, intimité.
L’Invitation au Voyage
Adaptation du poème du même nom de Charles Baudelaire
Mon amie, ma sœur,
Songe à la douceur
D’aller à Bordeaux vivre enfin !
Aimer à loisir,
Aimer et mourir
Au pays des vignes sans fin !
Les soleils mouillés
De ces ciels brouillés
Caressent l’onde du vignoble
Et gorgent sans bruit
De sucre les fruits,
Amoureux des cépages nobles.
Là, tout invite à déguster,
Nature, lumière, suavité.
Les tonneaux luisants,
Polis par les ans,
S’alignant tout près des cuves ;
Les tendres odeurs,
Bois, épices et fleurs,
Gourmand bouquet, folles effluves ;
Chais bas de plafonds,
Ou cuviers profonds,
Lieux à la beauté fatale,
Tout y parlerait
À l’âme en secret
Sa douce langue natale.
Là, tout invite à déguster,
Senteurs, mystère, intimité.